Paul Craig Roberts, le 15 août 2015
Les coups montés sont légion. Vous devez vous éveiller à cette
réalité. Les appeler « théories de la conspiration » est le moyen
utilisé par le gouvernement pour dissimuler la vérité.
Les Américains
apprennent finalement la vérité sur le terrorisme fondé sur des coups montés.
Par Washington’s
Blog – Global Research, le 14 août 2015
Publié initialement par GR en novembre 2013
Des gouvernements à
travers le monde avouent qu’ils mènent des actes de terrorisme basés sur des
coups montés
Des gouvernements à travers le monde entier avouent qu’ils
mènent des actes de terrorisme basés sur des coups montés :
Un major des SS nazis a avoué lors des procès de Nuremberg (entre Novembre 1945 et octobre 1946) que – sur ordre du chef de
la Gestapo – lui et d’autres agents nazis ont simulé des attaques sur leur
population et leurs propres ressources pour les imputer aux Polonais, afin de
justifier l’invasion de la Pologne. Le général nazi Franz Halder a également
témoigné aux procès de Nuremberg que le dirigeant nazi Hermann Goering avait
reconnu avoir incendié le bâtiment du Parlement allemand, et en avoir accusé
les communistes.
Le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a avoué par écrit
que l’Armée Rouge de l’Union soviétique avait bombardé le village russe de
Mainila en 1939, en prétendant que les tirs provenaient de Finlande, afin de
pouvoir déclencher la Guerre de l’Hiver quatre jours plus tard. (Alors qu’un pacte de non agression avait été
signé)
Israël a avoué qu’une cellule terroriste israélienne opérant
en Egypte avait posé des bombes dans plusieurs édifices, y compris des
installations diplomatiques américaines, en laissant sur place des
« preuves » rejetant la faute sur les Arabes (sauf que l’une des
bombes a explosé prématurément, permettant aux Egyptiens d’identifier les
poseurs de bombes, et plusieurs Israéliens l’ont avoué ultérieurement).
La CIA avec l’aide des Britanniques a avoué avoir recruté des
Iraniens dans les années 1950 pour se faire passer pour des Communistes et poser
des bombes en Iran afin de dresser le pays contre son Premier Ministre
démocratiquement élu. (M. Mossadegh afin d’éviter la nationalisation des puits
de pétrole Iraniens).
L’ancien Premier Ministre italien, un juge italien, et
l’ancien directeur du contre-espionnage italien ont admis que c’est l’OTAN,
avec l’aide du Pentagone et de la CIA, qui avait exécuté les attentats à la
bombe en Italie et dans d’autres pays européens dans les années 1950 pour en
accuser les communistes, afin d’obtenir le soutien de la population à leurs
gouvernements en Europe dans la lutte contre le communisme.
Comme l’a déclaré un participant de programmes secrets précédemment :
« Vous deviez attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des
innocents, des inconnus, loin de tout le jeu politique ». La raison en
était simple. Ils étaient supposés forcer le peuple, le public italien, à se
tourner vers l’état pour réclamer une meilleure sécurité » (l’Italie et
d’autres pays européens objets de ces campagnes de terrorisme avaient rejoint
l’OTAN avant que les attentats à la bombe n’aient lieu).
Comme l’a avoué le gouvernement américain, des documents top
secrets déclassifiés récemment :
montrent que dans les années 1960, les chefs d’état-major interarmées
avaient décidé d’un plan consistant à faire exploser des avions AMERICAINS (en
utilisant un plan complexe impliquant la substitution d’avions), et aussi de
commettre des actes terroristes sur le territoire américain pour en accuser les
Cubains afin de justifier une invasion sur Cuba. (Voir les informations d’ABC,
les documents officiels, et l’interview de l’ancien producteur de documentaires
d’investigation à Washington pour l’émission d’ABC World News Tonight avec
Peter Jennings).
Deux ans auparavant, le Sénateur américain George Smathers
avait suggéré que les Etats-Unis exécutent une fausse attaque sur Guantanamo
Bay qui leur fournirait le prétexte pour justifier et engager des hostilités à
Cuba et faire intervenir des troupes afin de renverser Fidel Castro. »
Et des documents officiels du Département d’Etat montrent que
– moins de neuf mois avant la proposition du plan des chefs d’état-major interarmées
– le chef de l’état-major et d’autres officiels de haut niveau avaient envisagé
de faire exploser un consulat en République Dominicaine afin de justifier une
invasion de ce pays. Aucun des trois plans n’a été mis en œuvre, mais ils ont
tous été discutés comme étant des propositions sérieuses.
Le Conseil de Réconciliation et pour la Vérité d’Afrique du
Sud a découvert qu’en 1989, le Bureau de Coopération Civile (une branche
secrète de la Force de Défense Sud-Africaine) avait pris contact avec un expert
en explosifs pour lui demander de « participer à une opération visant à
discréditer l’ANC (le Congrès National Africain, le grand parti politique
d’opposition à l’époque) en posant une bombe dans le véhicule de l’officier de
police qui enquêtait sur un meurtre », en accusant l’ANC de l’attentat.
Un diplomate algérien et plusieurs officiers de l’armée
algérienne ont avoué qu’en 1990 l’armée algérienne massacrait fréquemment des
civils pour en accuser ensuite des militants islamiques (la dépêche de l’Agence
France-Presse du 27/9/2002 intitulée Un tribunal français rejette l’action en
diffamation intentée à l’auteur). La vidéo a été supprimée de YouTube…
Des officiers de haut rang de l’armée et du renseignement
russe avouent que le KGB a fait exploser un immeuble d’habitation pour en
accuser les Tchétchènes, afin de justifier l’invasion de la Tchétchénie (voir
le rapport complet et la discussion).
Selon le Washington Post, la police indonésienne avoue que ce
sont les militaires indonésiens qui ont assassiné des enseignants américains en
Papouasie en 2002 pour en accuser un groupe séparatiste papou, afin qu’il soit
listé comme organisation terroriste. Le respecté ancien Président indonésien
avoue également que le gouvernement a probablement joué un rôle dans les
attentats à la bombe de Bali.
Comme l’on rapporté la BBC, le New York Times et l’Associated
Press, des dirigeants macédoniens ont avoué que le gouvernement avait assassiné
de sang froid 7 immigrants innocents en prétendant qu’il s’agissait de soldats
d’Al Qaida essayant d’assassiner des policiers macédoniens, afin de participer
à la « guerre contre le terrorisme ».
Bien que le FBI avoue maintenant que les attaques à l’anthrax
de 2001 ont été exécutées par un ou plusieurs scientifiques du gouvernement
américain, un dirigeant du FBI affirme que des dirigeants de la Maison Blanche
avaient demandé au FBI de rejeter la responsabilité des attaques à l’anthrax
sur Al Qaida (rappelez-vous à quoi ressemblaient les lettres à l’anthrax). Des
dirigeants du gouvernement ont également confirmé que la Maison Blanche avait
essayé de relier l’anthrax à l’Irak pour justifier d’un renversement du régime
de ce pays.
L’ancien juriste du Ministère de la Justice John Yoo avait
suggéré en 2005 que les Etats-Unis devraient passer à l’offensive contre Al
Qaida, en faisant créer par leurs services de renseignement une fausse organisation
terroriste. Elle pourrait disposer de ses propres sites web, centres de
recrutement, camps d’entraînement et opérations de levées de fonds. Elle
pourrait lancer de fausses opérations terroristes et revendiquer de véritables
frappes terroristes, créant ainsi la confusion dans les rangs d’Al Qaida,
semant le doute des auteurs sur l’identité des autres et mettant en question la
validité des communications. » (Dépêche United Press International de juin
2005).
Des agents de renseignement américains nous informent que
certains des insurgés irakiens utilisaient des pistolets récents Beretta 92,
dont les numéros de série avaient été effacés. Les numéros ne semblent pas
avoir été physiquement effacés ; les pistolets semblent être sortis de la
chaîne de production sans numéro de série. Les analystes supposent que le
manque de numéros de série indique que les armes à feu étaient destinées à des
services de renseignement ou à des cellules terroristes bénéficiant d’un appui
gouvernemental important. Les analystes supposent que les armes proviennent
soit du Mossad, soit de la CIA. Ils soupçonnent également que des agents
provocateurs utilisent des armes intraçables même si les autorités américaines
utilisent des attaques d’insurgés contre des civils comme preuve de
l’illégitimité de la résistance.
Des soldats israéliens opérant sous couverture ont avoué en
2005 qu’ils jetaient des pierres sur d’autres soldats israéliens afin d’en
accuser les Palestiniens, et d’utiliser ce prétexte pour intervenir lors de
manifestations pacifiques des Palestiniens.
La police du Québec a avoué qu’en 2007, des voyous munis de
projectiles infiltrant une manifestation pacifique étaient en réalité des
officiers de police québécois sous couverture.
Lors des manifestations contre le G20 à Londres en 2009, un
membre du Parlement britannique a vu des officiers de police en tenue essayer
d’inciter la foule à la violence.
Un colonel de l’armée colombienne a avoué que son unité avait
assassiné 57 civils, pour ensuite les revêtir d’uniformes et prétendre qu’il
s’agissait de rebelles tués au combat.
Des soldats américains ont avoué qu’ils avaient tué des
Irakiens et des Afghans innocents, avant de laisser tomber des armes automatiques
à côté d’eux pour prétendre qu’il s’agissait de militants.
L’auteur respecté travaillant pour le Telegraph, Ambrose
Evans-Pritchard affirme que le chef des services secrets saoudiens – le prince
Bandar – avait avoué dernièrement que le gouvernement saoudien contrôlait les
terroristes « tchétchènes ».
Tellement habituel – qu’il
y a un nom pour cela :
Cette tactique est tellement répandue qu’on lui a donné un nom
de code depuis des centaines d’années.
« Le terrorisme sous faux pavillon » est défini
comme étant le fait pour un gouvernement d’attaquer son propre peuple, puis
d’en accuser d’autres afin de justifier l’entrée en guerre contre les gens
incriminés. Ou comme le définit Wikipedia :
Les opérations sous faux pavillon sont des opérations secrètes
menées par des gouvernements, des sociétés privées ou d’autres organisations
(de mercenaires), qui sont destinées à donner l’impression qu’elles ont été
exécutées par d’autres entités. Le nom est dérivé du concept militaire
d’arborer un faux pavillon, de porter le drapeau d’un pays différent du sien
propre. Les opérations sous faux pavillon ne sont pas limitées à des opérations
en temps de guerre ou à des opérations de contre-terrorisme, et ont été
utilisées en temps de paix ; par exemple pendant la stratégie de tension
en Italie.
Le terme provient du temps des anciens voiliers en bois,
lorsqu’un navire arborait le pavillon de son ennemi avant d’attaquer un autre
navire de sa propre flotte de navires. Parce qu’on déployait le pavillon de
l’ennemi à la place de celui du véritable pays du navire attaquant, cela
s’appelait une attaque sous faux pavillon.
En fait ce concept est si bien répandu, que les règles
d’engagement pour la guerre navale, aérienne et terrestre interdisent toute forme
d’attaque sous faux pavillon.
Au cours de
l’histoire, les dirigeants politiques ont reconnu des attaques sous faux
pavillon.
Au cours de l’histoire, les dirigeants politiques ont reconnu
le danger des attaques sous faux pavillon :
« Ceci et nulle autre est l’origine de toute tyrannie :
lorsqu’il apparaît pour la première fois il est un protecteur. »
(Platon)
« Le jour où la tyrannie et l’oppression envahiront ce
pays, ce sera sous le prétexte de combattre un ennemi étranger. »
(Le Président américain James Madison)
« Une histoire d’attaques sous faux pavillon utilisée
pour manipuler les esprits des gens ! Chez les individus la débilité
mentale est rare ; mais parmi les groupes, les partis, les nations et les
époques c’est la règle. »
(Friedrich Nietzsche)
« Le terrorisme est la meilleure arme politique car rien
ne pousse autant à bout les gens que la peur d’une mort subite. »
(Adolf Hitler)
« Bien sûr les gens ne veulent pas la guerre … Mais après
tout ce sont les dirigeants du pays qui décident de la politique à mener, et il
est toujours assez simple d’y faire adhérer les gens, qu’il s’agisse d’une
démocratie, d’une dictature fasciste, d’un parlement, ou d’une dictature
communiste … Qu’il ait son mot à dire ou non, le peuple peut toujours être
amené à obéir à ses dirigeants. C’est facile. Tout ce que vous avez à faire est
de leur dire qu’ils sont attaqués, et dénoncer les pacifistes pour leur manque
de patriotisme et le fait d’exposer le pays au danger. Cela fonctionne de la
même manière dans tous les pays. »
(Hermann Goering, dirigeant nazi)
« La manière la plus facile pour contrôler une population
est de fomenter des actes de terreur. Le public réclamera ce genre de lois si
leur sécurité personnelle est menacée. »
(Josef Staline)
Les gens commencent à
s’éveiller à ces attaques sous faux pavillon.
Les gens s’éveillent lentement à toute cette arnaque des
gouvernements qui veulent justifier la guerre.
Il y a plus de gens qui utilisent le terme « faux
pavillon » qu’auparavant, du jamais vu.
Copyright ©
Washington's Blog, Washington's Blog, 2015
Le Dr. Paul Craig Roberts était
Secrétaire d’Etat-adjoint au Ministère du Trésor, responsable de la Politique
Economique et corédacteur du Wall Street Journal. Il a été éditorialiste pour
Business Week, Scripps Howard News Service, et Creators Syndicate. Il a occupé
divers postes universitaires. Ses éditoriaux sur internet ont attiré un
lectorat mondial. Les derniers livres de Roberts sont The
Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West
(L’échec du capitalisme du laissez-faire et la dissolution économique de
l’Occident) et How America Was Lost (Comment
l’Amérique a été perdue).
http://paulcraigrobertstranslations.blogspot.pt/2015/08/paul-craig-roberts-guest-column-history.html#more
PaulCraigRoberts.org
<newsletter@paulcraigroberts.org>
Traduction Patrick T rev Isabelle
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